Kamouraska d'Anne Hébert (1970) est une œuvre littéraire québécoise qui aborde le thème des femmes à travers la complexité du genre dans le contexte socio-culturel du Québec au XIXe siècle, où les femmes faisaient face à diverses formes d'oppression patriarcale. L'objectif de cette recherche est d'analyser les formes de résistance des personnages féminins contre le patriarcat et d'identifier le rôle de l'espace des femmes dans le roman comme partie intégrante des stratégies de résistance pour obtenir le pouvoir et la liberté d'un système oppressif. Cette recherche utilise une approche qualitative avec comme objet matériel le roman Kamouraska d'Anne Hébert et comme objet formel les formes de résistance et l'espace des femmes analysés à travers la théorie du féminisme du pouvoir de Naomi Wolf. Les données ont été recueillies à l'aide de techniques de lecture attentive et de prise de notes. Ensuite, les données ont été analysées en utilisant la technique d'analyse de contenu. L'analyse du roman Kamouraska d'Anne Hébert révèle les stratégies de résistance des femmes contre le système patriarcal. Les femmes du roman utilisent leur corps, l'espace du mariage et la solidarité entre femmes pour lutter contre la surveillance sociale et les limites d'identité imposées. Cette dynamique illustre comment la théorie féministe du pouvoir de Naomi Wolf se manifeste dans une narration où les personnages féminins luttent pour atteindre la liberté.
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